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2020 teletravail TS2 - role des LTcd4
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Ce qu'il faute retenir c'est que la déficience de certains effecteurs de l’immunité (Ac ou LTc) serait due à la destruction des cellules hôtes du VIH: des lymphocytes (TCD4). On mesure ces effecteurs au cours de l’évolution de l’infection depuis la contamination. Document 1 : les différentes étapes de la maladie Suite à la contamination par le VIH, des symptômes apparaissent mais se limitent à ceux d’une maladie virale bénigne, tels ceux d’une grippe légère, avec fièvre et douleur musculaire, le plus souvent ils passent même inaperçu. Ils n’apparaissent environ que six semaines après la contamination, là où la charge virale est la plus importante et durent en moyenne deux semaines puis disparaissent. Cette primo infection est alors suivie d’une période sans signes cliniques une phase asymptomatique de durée variable (de moins d’un an à 10 ans en moyenne voire plus). Puis la plupart des patients évoluent vers le stade de sida déclaré ou phase symptomatique : les personnes sont sensibles à de nombreuses infections, appelées infections opportunistes dont certaines sont très difficiles à soigner. Les pathogènes peuvent infecter divers organes comme les poumons (pneumonie), le tube digestif (diarrhées permanentes), le système nerveux (paralysie, toxoplasmose, troubles de la vue) avec des conséquences graves. Certains cancers peuvent apparaître, le plus fréquent est le sarcome de Kaposi, tumeur des cellules de certains vaisseaux sanguins qui donne naissance à des tâches dures et pourpres sous la peau. Aucun des signes cliniques n’est en soi caractéristique du sida mais c’est l’association de ces symptômes qui est propre au sida.
Document 2 : Charge virale, nombre de LT4, nombre de LT cytotoxiques et taux d’anticorps en fonction du temps. Mettre en relation les données des documents 1 et 2 pour expliquer les différentes étapes de la maladie.
III. L’intervention des LT CD4 dans les réactions immunitaires A. LT CD4 et les effecteurs de la réponse adaptative. Document : Expérience de Claman (1966) Des cellules de thymus et de moelle osseuse sont prélevées chez une Souris normale et mises en suspension dans un milieu physiologique approprié. Elles sont ensuite injectées par voie sanguine à trois lots de Souris receveuses ayant subi, après la naissance, l'ablation du thymus puis une irradiation par les rayons X suffisamment massive pour détruire la moelle osseuse et les cellules circulantes immunitaires. Quelques jours plus tard, ces trois lots de souris ainsi qu’un lot témoin, reçoivent une injection de globules rouges de mouton (GRM). L'importance de la réponse immunitaire (qui se manifeste par la production d'anticorps anti-GRM) est évaluée par un test d'agglutination la semaine suivante. Pour cela le sérum des Souris de chacun des lots est prélevé et mis en présence de globules rouges de Mouton (GRM). Les étapes du protocole ainsi que les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous.
A partir de l’étude du document, montrer l’intervention des LTCD4 dans les réactions immunitaires.
Afin de préciser le type de relations existant entre les lymphocytes B et les lymphocytes TCD4, on prélève ces lymphocytes dans la rate (organe immunitaire) d’une souris sensibilisée contre un antigène A soluble. Ces cellules son placées dans une chambre de culture de Marbrook dont le descriptif est présenté dans le document a selon les conditions rapportées dans le tableau du document b Afin d’évaluer l’importance de la communication entre lymphocytes, on mesure le nombre de plasmocytes producteurs d’anticorps anti –A pour 106 cellules de rate dans chaque cas.
B. Origine des LTCD4.
Schéma de la réaction immunitaire adaptative Attention erreur fréquente: Date de création : 16/03/2020 - 21:40 |