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terminales 1ACh4 - surfaces d'echange
Extrait du livre : Eloge de la plante de F HALLE
La plante, une vaste surface fixe  (p 42 à 44)

Une  plante  est  donc  essentiellement  un  volume  modeste,  une  vaste  surface  aérienne  et  souterraine, portée par une infrastructure linéaire de très grande dimension. 

Mesurer  la  surface [aérienne] d’un  végétal  n’est  pas  chose  facile.  Dans  le  cas  d’un  arbre,  il  faut  évaluer  le  nombre  de rameaux, et celui des feuilles, mesurer  la surface de la feuille recto-verso, et  celle  d’un rameau, cumuler ces différentes surfaces partielles avec celles du tronc. On comprend que ce travail n’ait été fait que sur des arbres jeunes et de hauteur modeste. 
Les données sont rares :
-  340 m2 pour un jeune châtaignier de 8 m de haut ; 
-  400 m2  pour un petit palmier à huile de 3 m ;
-  530 m2  pour un épicéa de 12 m. 

Il manque une loi allométrique qui permettrait de passer des mesures sur un jeune arbre à une approximation pour les plus grands Quelle peut-être la surface aérienne d’un arbre de 40 m de haut ? Une estimation de 10 000 m2  (1 ha) n’est certainement pas exagérée ; peut-être est-elle largement sous estimée ; il faut reconnaître que nous ignorons presque tout de la surface aérienne des plantes, d’autant que la surface externe ne représente qu’un  aspect  de  la  question.  Il  a  été  suggéré  de  considérer  aussi  la  surface  interne  permettant  les échanges gazeux dans les poches sous-stomatiques, qui serait 30 fois supérieure à la précédente : pour un jeune oranger portant 2 000 feuilles, la surface externe est de 200 m et la surface interne s’élèverait à 6 000 m2

En ce qui concerne les surfaces racinaires, les investigations sont encore plus difficiles et les données encore plus rares. La surface d’un simple plan de seigle s’élèverait à un total de 639 m2; sa surface souterraine serait 30 fois plus grande que la surface aérienne, et ses racines mises bout à bout représenteraient 622 km , avec un accroissement  quotidien  de  5  km.  Pour  les  poils  absorbants,  les  chiffres  deviennent  énormes  10  620  km  de longueur cumulée avec un accroissement de 90 km par jour.

On ignore si les deux facteurs indiqués ici ont une valeur  générale. En admettant  que  ce  soit le cas  et en estimant à  1ha la  surface aérienne externe d’un grand  arbre,  la  surface  interne  est  de  30  ha,  la  surface  racinaire  de  130  ha  et  le  total  des  surfaces d’échanges avec le milieu se monte à 160 ha ! 

Date de création : 09/05/2017 - 09:30
Dernière modification : 09/05/2017 - 09:30
Catégorie : terminales 1ACh4
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