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1èreS 3A_fem-masc - circuit de la récompense
d'après un article rédigé par M-C. Garnier et M. Ternaux, lycée Joliot Curie, Aubagne et relu par Constance Hammond, U29, INSERM
Les expériences d'autostimulation
Des expériences dans les années 50 ont été réalisées sur le rat : Il est porteur d’une électrode implantée dans le cerveau (hypothalamus latéral), de telle sorte que les structures nerveuses peuvent être stimulées localement à n’importe quel moment par un courant électrique. L’expérience a été réalisée selon différents protocoles aboutissant tous au même résultat : l’animal s’autostimule.
1. Le rat peut se déplacer dans une cage et chaque fois qu’il passe à un certain endroit de la cage il reçoit une stimulation. Très vite, le rat reste en permanence dans cet endroit particulier.
2. Le rat peut déclencher la stimulation en appuyant sur une pédale.
Au début le rat va et vient dans la cage en appuyant sur la pédale au hasard mais très vite il appuie à répétition. Au bout d’un certain temps la fréquence de ses appuis est proportionnelle à l’intensité du courant qu’il reçoit à travers de l’électrode. Il cesse s’appuyer dès qu’aucun courant ne traverse l’électrode. |
Cage d'autostimulation du rat
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Les résultats d'autostimulation
Le nombre des appuis s’additionne sur la courbe.
Le courant qui passe est réglable (0; 0,7; 1,4 ou 1,5 V).
Chez un animal affamé qui a le choix entre 2 leviers, l’un fournissant de la nourriture et l’autre de l’électricité dans l’hypothalamus, c’est le levier d’autostimulation qui est choisi au mépris parfois de la survie de l’animal.
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Les aires d'autostimulation
L’expérience fut répétée en stimulant d’autres régions du cerveau.
Les sites dont l’activation provoque le comportement d’autostimulation sont représentés en bleu. Ils sont dispersés sur une étendue en forme de fer à cheval ouvert vers l’avant : structures limbiques, striatum, parois latérales de l’hypothalamus et tronc cérébral. Les 2 régions principales sont l’hypothalamus latéral et l’aire tegmentale ventrale.
La dispersion des sites d’autostimulation peut être expliquée par le fait qu’ils sont tous mis en relation par une voie commune, impliquée dans le comportement normal de récompense.
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Localisation des aires d'autostimulation dans le cerveau du rat
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La dopamine, une molécule libérée dans le cerveau
L’aire tegmentale ventrale correspond à une aire contenant les corps cellulaires des neurones dopaminergiques (neurones qui sécrètent de la dopamine). Leurs axones atteignent de nombreuses parties du cerveau pour réguler l’émotivité. Quant à l’hypothalamus, il est impliqué dans les fonction comme la faim, la soif et la sexualité.
Un antagoniste est une molécule qui se fixe sur un récepteur et le bloque ainsi. L’administration chez le rat d’un antagoniste de la dopamine (par exemple l’halopéridol) réduit l’autostimulation.
Date de création : 12/10/2015 - 10:02
Dernière modification : 04/01/2016 - 10:39
Catégorie : 1èreS 3A_fem-masc
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