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terminales 3A - domestication du blé

Le Blé:

08_bles.jpg            C’est en Irak, Syrie et Turquie que se trouvent les ancêtres du blé. Là-bas, il y a environ 15 000 ans, les hommes ont commencé à consommer les graines de graminées sauvages, parmi les-quelles l’engrain sauvage. Une herbe fine qui donne un petit épi, portant des petits épillets se détachant facilement, mais fournissant une base alimentaire idéale.

            L’Homme a commencé par ressemer les graines des épis qui restent entiers à maturité : il est en effet plus facile de récolter des épis en hauteur que des épillets à terre !

 

            Il a également sélectionné les plantes les plus productives et les plus vigoureuses, qui germent bien et qui poussent assez haut pour dépasser les autres herbes. Cette plante qui aura désormais besoin de la main de l’Homme pour être semée, c’est l’engrain, également appelé petit épeautre.

 

            L’amidonnier est né du croisement naturel de deux graminées sauvages : un cousin de l’engrain et une espèce d’égilope aujourd’hui disparue. Au lieu d’apporter une moitié de leur stock de chromosomes chacun, les parents ont mis la totalité. L’amidonnier a 28 chromosomes, deux fois plus que ses parents. Là encore, les hommes ont sélectionné les plantes dont les épis ne perdent pas leurs grains avant la récolte . Engrain et amidonnier sont dits « vêtus » : les glumes et glumelles qui enveloppent le grain ne s’en détachent pas facilement. La préparation du grain passe par une opération délicate de décorticage. Une nouvelle étape de la domestication a consisté à sélectionner des plantes dont le grain perdait son enveloppe externe (la balle) par simple battage.

            Aussi, dans un champ d’amidonniers, nos ancêtres ont-ils trouvé et isolé des mutants « à grains nus ». Quelque part au Moyen-Orient, l’amidonnier s’est croisé avec une graminée sauvage (Aegilops tauschii), pour donner naissance au groupe des blés à 42 chromosomes. Ainsi est né le blé tendre, ou froment, le blé utilisé pour faire le pain : son grain contient des « glutens » qui permettent à la pâte de tenir en boule. Dans ce groupe, on trouve aussi l’épeautre, au grain vêtu. Sa culture a régressé au XIXe siècle à cause du décorticage. Il connaît un regain d’intérêt… comme le « petit épeautre » avec lequel il est souvent confondu.


Date de création : 26/05/2013 - 21:28
Dernière modification : 26/05/2013 - 21:28
Catégorie : terminales 3A
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