Introduction :

            Seule la biodiversité peut sauver les hommes L'un des objectifs fixés par les Nations Unies pour 2015 est la réduction de 50 % de la pauvreté dans le monde et la lutte contre les maladies dangereuses telles que la malaria ou le sida. Des experts ont conclu dans une étude que cet objectif ne peut être atteint qu'avec la préservation de la biodiversité.

            Les scientifiques affirment qu'il existe de nombreux indices prouvant la relation directe entre la biodiversité et la santé humaine. Un rapport réalisé pour l'ONU critique que certains éléments essentiels n'aient pas été examinés dans la lutte contre la pauvreté. On n'a souvent oublié de prêter attention à certaines fonctions importantes que remplit une nature intacte.

            Deux tiers des pauvres dans le monde vivent à la campagne et sont tributaires au plus haut point des ressources naturelles. La biodiversité est donc absolument nécessaire, c'est ce qu'en concluent les experts. L'homme devrait exploiter intelligemment la diversité de la nature. Les écosystèmes sains garantissent l'existence de certains services rendus par la nature, par exemple le fait d'empêcher l'érosion des sols ou de protéger l'eau potable. Les scientifiques n'ont pour cesse de réclamer un principe du « Pas touche ! » pour des régions encore mal explorées jusqu'ici.

www.pressetext.de , 2005, World Resources Institute (WRI),
Institut d'écologie et de protection de la nature, Université de Vienne

plan de Labutte de Fenelaville.

            L’état des lieux montre que ce site est fort endommagé. Il est plus proche du terrain vague que d’une zone d’agrément :

-         les pelouses sont piétinées et souillées de déchets qui vont dans l’eau. Certains citoyens sont excédés par ce constat de saleté.

-         alors que, par arrêté municipal, la baignade n’est pas autorisée, il n’est pas rare de voir des baigneurs se rafraîchir dans le lac,

-         le club de VTT du village, veut garder Labutte comme terrain d’entraînement,

-         la proximité du champs de maïs avec le cours d’eau est à l’origine d’un conflit avec l’association de pêche. L’agriculteur est accusé de polluer l’eau avec ses engrais. Le développement excessif d’algues entraîne la mort des poissons,

-         l’agriculteur veut garder ses terres. C’est son outil de travail ! Le maïs attire aussi les poules faisanes qu’il aime chasser. Plus en amont il y a d’autres champs, d’ailleurs l’eau de la rivière est utilisée pour l’irrigation des cultures,

-         les ornithologues ont installé une plate forme en haut de la butte pour observer les oiseaux , notamment lors des migrations.

Le projet de réserve de biosphère porté par l’association Ecodiversité :

            Avant le conseil municipal, le maire de Fenelaville, organise une réunion de concertation entre les différents partis qui se connaissent, se respectent mais ne s’apprécient pas forcément.

            Son but est d’arriver un consensus autour d’un plan d’aménagement qui serait un compromis entre l'utilisation par l'homme et les intérêts de la protection de la nature.

-         le maire de Fenelaville,

-         le premier adjoint au maire,

-         le président de l’association Ecodiversité,

-         l’agriculteur,

-         l’aubergiste du village (café-restaurant),

-         le président de l’association de chasseurs et pêcheurs,

-         le président de l’association de marcheurs,

-         le président de l’association de VTTistes,

-         le président du club d’ornithologie.

            Essayez de bien vous mettre à la place de la personne dont vous jouez le rôle et réunissez des arguments pour la position de votre rôle.

            Répertoriez vos arguments aux niveaux sociaux, écologiques ou économiques.

            Après la préparation, chaque "rôle" a trois minutes pour présenter sa position. Il peut présenter un support visuel, son projet d’aménagement idéal.

Le rôle du 1^er adjoint est de tenir compte des arguments des différents protagonistes (notamment le maire) pour tracer au tableau le plan d’aménagement (Utiliser différentes couleurs ou différentes hachures pour distinguer les chemins les uns des autres, dessiner des zones dont l'utilisation est autorisée et d'autres qui sont protégées).

Inspiré de : http://www.bmu.de/files/pdfs/allgemein/application/pdf/biodiv_fr_gesamt.pdf