Document 1 :

L’étude d’espèces fossiles et actuelles, de gènes homologues, permet d’établir la phylogénie suivante.

 

Arbre schématique du vivant.

 

Document 2 :             Les nématodes, ces vers responsables de centaines de millions d’euros de dommages dans les cultures chaque année, possèdent une panoplie d’enzymes leur permettant de dégrader la paroi des cellules des plantes. Ces enzymes, cruciales pour pénétrer dans la plante et migrer à l’intérieur des racines, sont codées par des gènes habituellement absents chez les animaux. Lorsque ces gènes sont désactivés, le ver voit sa capacité à parasiter la plante fortement réduite. Mais d'où viennent donc ces gènes ?             Une comparaison fine de ces enzymes avec des banques de données de séquences de protéines a permis de montrer que leurs plus proches équivalents étaient bactériens. http://www.inra.fr

http://www.optimara.com/doctoroptimara/diagnosis/rootnematodes.html

 

Document 3 :               Les ascidies appartiennent au groupe des cordés avec les vertébrés. Elles se divisent en 2 groupes morphologiques différents : les ascidies « dites » solitaires et les ascidies coloniales. Le corps, le plus souvent en forme d'outre, est recouvert d'une tunique cellulosique. La cellulose est caractéristique des végétaux et de certaines bactéries.             Une comparaison fine de leurs enzymes de synthèse de cellulose avec des banques de données de séquences de protéines a permis de montrer que leurs plus proches équivalents sont bactériens.

Ascidie rouge (Halocynthia papillosa) (Croatie) http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Halocynthia_papillosa.jpg

 

Document 4 :             Si nombre d’organismes utilisent les caroténoïdes dans leur métabolisme, seuls les plantes, les algues et les champignons en produisent, tandis que les animaux s’en procurent par leur alimentation. C’est du moins ce que l’on pensait jusqu’à ce que l’étude du génome des pucerons, en 2010, montre qu’ils synthétisent aussi des caroténoïdes et en quantité ! http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-photosynthese-archaique-chez-les-pucerons-30379.php             Ces insectes posséderaient, selon cette étude parue en 2010, les gènes requis pour synthétiser naturellement ces pigments. Une comparaison fine de ces gènes montre que leurs plus proches équivalents sont fungiques (issus de champignons).

Acyrthosiphon pisum

 

Document 5 : arbre phylogénétique.

réseau phylogénétique.

 

 

 

 

Date de création : 09/10/2012 - 09:54
Dernière modification : 11/02/2014 - 09:52
Catégorie : terminales 1ACh2
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